Pour retrouver l’esprit de la transmission orale, nous proposons aux stagiaires d’aborder la musique par différentes approches : le corps (percussions corporelles, danse), la voix (onomatopées, chant), les instruments de percussion typiques, et bien sûr l’accordéon.
Dans ces musiques traditionnelles, les accordéonistes sont toujours plus ou moins polyvalents. C’est ce qui est proposé également aux stagiaires
Cette approche multiple permet de travailler le rythme sans se lasser.
Après 6 jours de stage séga (mars 2023), une stagiaire témoigne :
“Pour moi, ce stage diato a d’abord été une bulle temporelle pendant laquelle j’ai enfin eu du temps pour me consacrer à mon instrument et pendant laquelle je me suis sentie immergée dans une effervescence musicale très stimulante.
Techniquement, le fait d’aborder le séga par le chant, la percussion et le jeu à l’accordéon est très pertinent, cela permet de comprendre ce rythme ternaire un peu complexe pour certaines oreilles et permet de plus de passer d’atelier en atelier dans la journée sans se lasser.
Il m’a permis aussi de faire de très belles rencontres avec des stagiaires venus de tous horizons et cette année en prime des musiciens venus de Rodrigues et de Madagascar, et avec des coachs à l’écoute, impliqués et bienveillants.
Bref, on n’a qu’une envie, c’est de recommencer, après un petit temps de repos quand même car c’est intense.”
Dans la mesure du possible, les stages sont proposés d’abord dans les territoires : c’est le contexte parfait pour une bonne imprégnation et l’occasion de découvrir des pays dans des conditions exceptionnelles.
Toutefois, pour des raisons assez complexes d’organisation en année 1, les stages de musiques rodriguaise et malgache sont organisés à La Réunion.
